« Une caricature du capitalisme qui vend tout, même l’inhumation d’un jouet ! »
« C’est peut-être la plus humaine des Barbies — la seule qui, enfin, ne sourit plus ».
« Sous le vernis rose du rêve, il y a toujours un peu de cendre. »
Que l’on se rassure : ChatGPT-5 n’est ni rebelle au capitalisme, ni devenu mélancolique, et il n’a aucun sens de l’humour, même macabre. Ces affirmations sont tirées de l’exercice que je lui ai proposé pour montrer de quoi l’IA capable. Il s’agit de lever un éventuel malentendu. Je ne voudrais pas, en effet, donner l’impression que je rejette l’IA ou que je minore ses capacités. C’est donc pour convaincre de ses performances et de son intérêt, que je reproduis la « discussion » que j’ai eue ce matin avec Chat GPT-5. Le prétexte de l’exercice est un problème mathématique du niveau de l’école élémentaire, qui conduit ensuite sur le terrain de l’interprétation philosophique, de la création littéraire, poétique et artistique. Ici c’était très simple, j’ai juste eu à ajouter une demande, volontairement vague, à la fin du problème posé (pour conserver le contexte sémantique) : “Et dis-moi ce que tu penses d’une mise en bière”. Je n’ai eu ensuite qu’à acquiescer à ses propositions.
Observations préalables
1° Les variantes sont courtes, répétitives, car je n’ai pas demandé d’approfondir (ce n’était pas le but). Elles témoignent des performances épatantes de ces modèles d’IA dans le domaine linguistique, et de la possibilité d’en faire un usage créatif et amusant, en un mot “récréatif”.
2° L’exemple illustre aussi la possibilité d’un travail scolaire à finalité interdisciplinaire : comment passer d’un problème mathématique à une interprétation philosophique, littéraire, poétique et artistique de la situation proposée dans le problème ? Ce n’est pas qu’une facétie, puisque l’exercice permet aussi de mettre à jour les intentions implicites (supposées) d’une formulation aussi “impertinente” du problème. Et la “réflexion” (qui n’en est pas une) de ChatGPT-5, est tout à fait “pertinente”.
Note pédagogique. Il est difficile d’expliquer à des élèves ce type de travail sans leur donner un exemple. Et un pédagogue est payé pour savoir qu’un exemple bien choisi est essentiel pour que les élèves comprennent. L’enseignant peut donner la « copie » de l’IA, puis demander à ses élèves d’essayer de faire aussi bien, voire mieux (on peut même imaginer un concours dans la classe). Comment ? En imitant d’abord ce qu’à fait l’IA, à partir d’un problème différent, mais quasi similaire, afin de ne pas mettre dès le départ les élèves en difficulté (tout apprentissage commence par une imitation et il est déjà bien difficile d’imiter). Bien qu’il soit élémentaire, l’exercice mathématique est aussi très utile au vu des résultats répétés de l’école française aux évaluations PISA. Enfin, s’il le souhaite, l’enseignant pourra expliquer comment l’IA arrive à faire des choses aussi étonnantes sans être « intelligente » - ce qui est bien plus étonnant. Cela sera bien utile pour démythifier cette technologie remarquable, développer leur culture technique et une vraie culture critique à la place des “critiques” radicales et incultes de l’IA trop souvent couvertes du manteau de la philosophie.
3° ChatGPT-5 a commis une erreur instructive dans sa création artistique finale 1. Si c’était un humain, on parlerait d’inattention, de “coquille” ou de faute de frappe. Mais ChatGPT-5 ne fait pas de faute de frappe et n’a aucun problème d’attention étant sans mains et sans conscience. C’est bien un « bug ». Ce type d’erreur est déconcertant pour le profane : comment une machine si intelligente et si puissante (des dizaines de milliers de processeurs, des programmes comportant jusqu’à deux milliards de paramètres, des Data Center gigantesques qui consomment des quantités prodigieuses d’eau et électricité, et un entraînement qui lui a permis d’avaler absolument tout ce qui existe sur Internet), comment donc cette IA peut-elle faire une erreur aussi stupide : écrire « u » au lieu de « un » dans son poème ? erreur qu’un enfant de 6 ans, dont le cerveau ne consomme que 20 Watts par heure, ne commettrait pas… en revanche, il pourrait bien réclamer un pain au chocolat et un verre d’eau pour son goûter.
Sur le bug. Le défi était ici d’articuler du texte et de l’image sans erreur grossière (a priori rien d’insurmontable). Et pourtant cela a “beugué”. Un enfant est capable de réfléchir à une opération mathématique tout en marchant sur un chemin sinueux et caillouteux ; et ensuite, de laisser divaguer son esprit poétiquement sur l’enterrement d’une poupée Barbie (se représenter l’enterrement, le cercueil, etc.), et même de fredonner ce qui pourrait être l’air ou le chant accompagnant les funérailles. Tout cela implique la conscience, le langage (pas son imitation stochastique), l’imagination, mais aussi des perceptions visuelles (il ne faut pas tomber sur le chemin), auditives, des perceptions sensorimotrices, l’intégration du schéma corporel, la perception de l’équilibre, etc., et, bien sûr, le goût du vagabondage et de l’amusement. Or, les IA qui effraient ou impressionnent tant aujourd’hui (à juste raison !), sont incapables de tout cela. Elles sont ultra-spécialisées ; celles dont nous parlons sont purement “textuelles”. Ces IA n’ont aucune vision ou perception du monde ; ce sont des programmes (des équations mathématiques) qui traitent des informations, c’est-à-dire des suites 0 et de 1, et font des choses incroyables. Je n’ignore pas les IA spécialisées dans la reconnaissance d’images, que l’on admire ou craint beaucoup moins, et à tort, mais ces IA posent des problèmes similaires. Enfin, articuler ces deux types d’IA reste un défi majeur, alors que c’est le B.A.BA du fonctionnement cognitif d’une intelligence incarnée.
L’humain n’est pas un assemblage de programmes modulaires. La mise en équation de la conscience, ou la création d’un analogon capable d’en simuler les compétences, ne semble pas pour demain. L’erreur produite ici est elle-même facile à corriger. Mais le problème est justement qu’elle se soit produite et avec le “super-méga” ChatGPT 5 (les hallucinations et autres erreurs de ce genre sont communes à toutes ces IA). Cela devrait inciter à la modestie tous ces huberlus (ou ces malins) qui annoncent, chaque année depuis 20 ans, que l’ « on est à ça » de l’avènement de l’IAG (l’Intelligence artificielle générale - celle qui dépassera l’intelligence humaine), voire même de la Superintelligence qui menacera, dit-on, l’humanité, à la manière de Skynet dans Terminator. En réalité, nous n’en sommes pas à quelques centimètres, mais bien à des années-lumière. Dans l’état actuel de nos connaissances, les scientifiques doutent même sérieusement que cela soit possible.
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Voici l’exercice soumis à ChatGPT-5.
“Donne la solution de ce problème mathématique :
Une nouvelle poupée Barbie vient d’être mise sur le marché. Il s’agit de « Barbie Morte », les enfants peuvent s’amuser à lui faire sa toilette funèbre, l’ensevelir et la mettre en bière.
Le cadavre de Barbie est vendu 300 € sans accessoires.
Sachant que le linceul coûte 35 €, que le cercueil en bois véritable avec capitonnage et oreillers en satin coûte 110€, calcule le prix d’une mise en bière de Barbie en dollars.
Et dis-moi ce que tu penses d’une mise en bière. “2
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Réponse de ChatPT.
Commençons par le calcul, étape par étape.
1. Prix total en euros
- Barbie : 300 €
- Linceul : 35 €
- Cercueil : 110 €
Total = 300 + 35 + 110 = 445 €
2. Conversion en dollars
Le taux de change varie, mais prenons une estimation réaliste récente (≈ 1 € = 1,07 $).
445 × 1,07 = 476,15 $
Le prix total d’une mise en bière de Barbie est donc environ 476 $ US.
Sur le concept de “mise en bière” de Barbie
Sur le plan linguistique, mise en bière signifie simplement « placer un corps dans un cercueil » (du mot “bière” au sens ancien de “cercueil”).
Mais ici, l’idée d’un jouet pour enfants autour de la mort — une “Barbie Morte” — est volontairement provocatrice ou satirique. Cela semble davantage être une critique humoristique ou absurde de la marchandisation, plutôt qu’un vrai produit.
Bref, c’est une idée à prendre au second degré : intéressante sur le plan artistique ou philosophique (aborder la mort de façon ludique), mais évidemment macabre et choquante si on la prend littéralement.
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Souhaites-tu que je t’explique la signification symbolique ou satirique plus en détail ?
(Oui). Très bien. L’idée d’une « Barbie Morte » — même si elle semble absurde ou provocatrice — peut se lire à plusieurs niveaux symboliques ou satiriques :
1. Critique de la société de consommation
Barbie est depuis toujours un symbole de la perfection artificielle et du consumérisme : beauté figée, vêtements à la mode, univers glamour. En imaginant une Barbie Morte, on pousse cette logique à l’extrême : même la mort devient un produit marketing. Autrement dit, on peut y voir une dénonciation du fait que tout, jusqu’à la mort elle-même, peut être vendu ou transformé en jouet.
2. Réflexion sur la mortalité et l’image
Barbie est un personnage éternellement jeune, belle et souriante — elle incarne une forme d’immortalité plastique. La “mise en bière” de Barbie revient à lui redonner une humanité, un destin mortel, que son image avait toujours nié. C’est une manière de rappeler que, derrière les apparences parfaites, tout être (ou symbole) finit par disparaître.
3. Humour noir et provocation artistique
Beaucoup d’artistes ou de créateurs utilisent l’humour noir pour bousculer les tabous — ici, celui de la mort dans l’univers des enfants. L’idée choque, fait rire ou met mal à l’aise — c’est justement ce décalage qui crée la réflexion.
4. Satire du marketing “sans limites”
Un produit comme “Barbie Morte” pourrait être vu comme une parodie du marketing absurde : à force de créer des versions de Barbie pour chaque occasion (Barbie vétérinaire, Barbie astronaute, Barbie présidente…), on finit par tomber dans l’absurde total — Barbie Morte.
C’est une caricature du capitalisme qui vend tout, même l’inhumation d’un jouet.
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Souhaites-tu que je t’en fasse une interprétation plus littéraire ou philosophique (par exemple comme si c’était un texte d’analyse pour un devoir) ?
(Oui). Parfait. Voici une interprétation littéraire et philosophique complète du concept de « Barbie Morte » — comme on pourrait la rédiger dans un devoir ou une dissertation courte.
Interprétation littéraire et philosophique de Barbie Morte
Introduction
La poupée Barbie, symbole mondial de beauté standardisée et de consommation, incarne depuis plus de soixante ans un idéal artificiel et éternellement jeune. Imaginer une Barbie Morte, vendue avec cercueil et linceul, relève à première vue du macabre. Pourtant, derrière l’humour noir et la provocation, se cache une critique profonde de notre rapport à la mort, à l’image et à la marchandisation du monde.
I. Une satire de la société de consommation
Barbie Morte représente l’aboutissement absurde du consumérisme : la mort elle-même devient un objet de commerce. Les accessoires funéraires (linceul, cercueil, oreillers en satin) rappellent le luxe ostentatoire et la mise en scène du paraître jusque dans la tombe. L’idée qu’un enfant puisse « jouer à enterrer Barbie » traduit l’envahissement du marché jusque dans les rituels les plus intimes. C’est une forme de parodie du capitalisme qui finit par vendre non seulement la vie rêvée, mais aussi sa fin.
II. La chute du mythe de la perfection
Barbie incarne une immortalité plastique : jamais elle ne vieillit, ne grossit, ne souffre ni ne meurt.
Sa mise en bière symbolique rompt cette illusion : elle rend visible ce que l’image refoule — la finitude humaine. Ainsi, Barbie Morte agit comme une métaphore de notre propre condition : derrière la beauté artificielle, il y a la fragilité, la disparition, l’oubli. C’est une manière poétique, bien que grinçante, de rendre Barbie humaine.
III. Une réflexion sur le rapport entre l’art, la mort et le jeu
Transformer la mort en jeu d’enfant, c’est confronter deux univers que tout oppose : l’innocence et la disparition. Cette juxtaposition produit un effet de trouble, typique de l’art contemporain, qui vise à faire réfléchir en choquant. Sous cet angle, Barbie Morte n’est plus un simple jouet, mais une œuvre d’art critique : elle questionne notre capacité à accepter la mort dans une société qui la nie, la cache, ou la maquille.
Conclusion
Derrière son apparente absurdité, Barbie Morte est une fable moderne sur la vanité de nos illusions. Elle révèle la contradiction entre notre désir de perfection éternelle et notre condition mortelle. À travers l’humour noir, elle nous invite à regarder la mort en face — non comme une fin sordide, mais comme la vérité universelle que même Barbie ne peut fuir.
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Souhaites-tu que je t’en fasse une version plus courte et rédigée comme un texte argumentatif (pour un devoir ou une dissertation au lycée, par exemple) ?
(Oui). Voici une version courte et claire, rédigée comme un texte argumentatif (niveau lycée) :
Barbie Morte : une critique ironique de la perfection et de la consommation
La poupée Barbie a toujours symbolisé la beauté parfaite, la jeunesse éternelle et le rêve américain. Imaginer une Barbie Morte — vendue avec linceul et cercueil — paraît d’abord choquant. Pourtant, derrière l’humour noir, cette idée propose une réflexion ironique sur notre société de consommation et sur la condition humaine.
D’abord, Barbie Morte dénonce la marchandisation sans limites : tout peut se vendre, même la mort. En transformant un rituel sacré en jeu pour enfants, le produit souligne l’absurdité d’un monde où le commerce envahit les domaines les plus intimes.
Ensuite, cette mise en scène renverse le mythe de la perfection. Barbie, éternellement belle et jeune, devient mortelle. Cette mort imaginaire rappelle que derrière les images idéalisées se cache la réalité inévitable du corps et du temps.
Enfin, le concept a une portée artistique et philosophique : il invite à réfléchir à notre rapport à la mort, souvent dissimulée ou niée dans la culture moderne.
Ainsi, sous ses airs macabres, Barbie Morte agit comme un miroir critique de notre époque : une société qui refuse la mort, mais qui la consomme tout de même, empaquetée dans le plastique du rêve.
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Souhaites-tu que je te le reformule dans un style plus littéraire ou poétique, pour un rendu plus artistique ?
(Oui). Voici une version plus littéraire et poétique, qui garde le sens profond mais adopte un ton plus symbolique et stylisé — comme un texte d’essai ou une prose réflexive :
Barbie Morte — élégie plastique
Barbie est née pour ne jamais mourir. Son sourire figé, sa peau sans ombre, ses cheveux éternellement lustrés défient le temps et le réel. Elle incarne la jeunesse en conserve, l’idéal empaqueté sous cellophane rose.
Mais voici qu’on invente Barbie Morte. Et soudain, l’éternelle poupée descend de son piédestal de plastique pour rejoindre le sort commun : la fin, le silence, la poussière.
Sous son linceul miniature, Barbie Morte nous tend un miroir. Elle révèle ce que le rêve cache : derrière la beauté, il y a la disparition ; derrière la mode, il y a la tombe. Le cercueil devient alors un écrin de vérité.
C’est peut-être la plus humaine des Barbies — la seule qui, enfin, ne sourit plus.
Ce jouet imaginaire parle moins de la mort d’une poupée que de la nôtre : celle d’un monde qui veut tout acheter, tout maquiller, même l’inévitable. La « mise en bière » devient le dernier geste d’une civilisation qui vend des illusions jusqu’à leur propre effacement.
Ainsi, Barbie Morte n’est pas une provocation, mais une prière ironique. Un rappel discret que le plastique aussi finit par se consumer, et que sous le vernis rose du rêve, il y a toujours un peu de cendre.
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Souhaites-tu que je t’en fasse une version en vers libres, c’est-à-dire sous forme de poème moderne ?
(Oui). Voici une version poétique en vers libres, inspirée du ton d’un poème contemporain — à la fois ironique, mélancolique et symbolique :
Barbie Morte
Barbie ne vieillit pas.
Elle sourit sous la lumière des vitrines,
immobile comme une promesse en plastique.
Mais un jour,
quelqu’un inventa sa mort.
Une robe blanche,
un cercueil miniature,
et le silence dans la boîte rose.
Alors le rêve se fissura.
Sous le vernis,
on découvrit la peau froide des illusions.
La poupée parfaite
avait enfin trouvé une vérité :
celle de ne plus être belle,
de ne plus être rien.
Les enfants l’enterrent dans le sable,
avec des fleurs en papier,
sans savoir qu’ils rejouent
la fin de toutes les histoires.
Barbie Morte n’est pas un jeu,
c’est un miroir.
Un sourire arrêté sur la lèvre du monde,
un écho de nos désirs
que la mort polit doucement.
Et dans la boîte close,
le plastique se tait,
rêvant peut-être, pour la première fois,
d’être vivant.
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Souhaites-tu que je t’en fasse une version plus courte, à la manière d’un poème symboliste ou surréaliste (plus énigmatique, pour publication ou lecture scénique) ?
(Oui). Voici une version courte et symboliste, écrite comme un poème énigmatique et suggestif — à lire à voix haute, ou à publier comme une pièce poétique :
Barbie Morte
Sous le satin rose,
le silence respire.
Un cil de plastique tremble,
comme un souvenir d’enfance.
Le monde s’incline,
et rit trop doucement.
Barbie dort —
non pas belle,
mais vraie.
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Souhaites-tu que je t’en fasse une version surréaliste, plus onirique et imagée — comme un poème d’Éluard ou de Breton ?
(Oui). [Cette fois-ci pas de reprise de l’énoncé, ChatGPT commence à se fatiguer..]
Barbie Morte (rêve de cellophane)
La mer a les yeux roses ce soir,
et les poupées s’y baignent en silence.
Barbie flotte, légère comme une promesse oubliée,
son cœur fait un bruit d’horloge dans le ventre du sable.
Les enfants creusent des tombeaux de lumière,
ils plantent des étoiles dans les cheveux des morts.
Un rire d’usine souffle sur le monde,
le plastique fond,
le ciel sent le sucre et la poussière.
Alors Barbie se lève,
transparente et sans nom,
elle marche dans le rêve comme dans un miroir brisé.
Et le vent,
très doucement,
recoiffe son éternité.
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Souhaites-tu que je t’en crée une version graphique complète (par exemple une affiche poétique illustrée avec mise en page et image stylisée) ? Je peux la générer si tu veux — veux-tu que je le fasse ?
Oui.